Bonbon时事悦读|布里吉特-亨里克当选法国国家奥林匹克和体育委员会第一位女主席
Brigitte Henriques, première femme élue présidente du Comité national olympique et sportif français
布里吉特-亨里克当选法国国家奥林匹克和体育委员会第一位女主席
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Sandrine,坐标南昌,江西师范大学英语语言文学专业,最喜欢的一句法语:Dans la vie il ne faut jamais rester indifférent, il faut aimer ou haïr.
La dirigeante succède à Denis Masseglia alors que se profilent(显出轮廓,显现,即将到来) les Jeux olympiques de Paris 2024. Elle était jusqu’à présent vice-présidente de la Fédération française de football et du CNOSF.
2024年巴黎奥运会即将到来,这时候这位领导人接替了丹尼斯·马赛利亚的职位。在此之前,她是法国足协和法国国家奥林匹克和体育委员会的副主席。
Brigitte Henriques, en 2015 à Paris, au siège de la Fédération française de football. LIONEL BONAVENTURE / AFP
Pour la première fois, les électeurs ont porté une femme à la présidence du Comité national olympique et sportif français (CNOSF). Les dirigeants des 108 fédérations sportives du pays ont choisi Brigitte Henriques à un moment important car son mandat est censé la conduire jusqu’aux Jeux olympiques de 2024 organisés à Paris.
Jusqu’à présent vice-présidente de la Fédération française de football (FFF) et du CNOSF, la dirigeante a remporté le scrutin dès le premier tour (57,87 % des suffrages exprimés), mardi 29 juin à la mi-journée, lors de l’assemblée élective au siège du comité, dans le 13e arrondissement de Paris. Elle devance Thierry Rey (judo, 19,26 % des voix), Emmanuelle Bonnet-Oulaldj, coprésidente de la Fédération sportive et gymnique du travail (16,05 %) et Patrice Martin (ski nautique, 6,82 %) – autre vice-président du CNOSF en campagne. Jamais autant de candidats n’avaient postulé à une telle élection, repoussée d’un an à cause du Covid-19.
Brigitte Henriques prend la suite de Denis Masseglia, 73 ans, atteint par la limite d’âge après douze ans d’exercice et favorable, officieusement(半官方地,私下地), à la candidature(候选人资格) de la première nommée. Peu avant la fin de son ultime mandat, en 2020, M. Masseglia émettait un regret(表示遗憾), dans un entretien au Monde : « Le sport ne fait pas partie des priorités de la nation. »
Première représentante de la FFF à la présidence
Dans son programme, diffusé à la fin de mai, Mme Henriques a affirmé à la fois son intention de veiller à la « sortie de crise sanitaire » due au Covid-19 et d’assurer « la réussite des Jeux de Paris 2024 ». Selon elle, le CNOSF – 16 millions de licences sportives dans le pays avant la crise sanitaire, à travers les diverses fédérations – doit peser « en tant qu’acteur politique » dans le débat public. Notamment dans « les grandes réflexions sur les enjeux du sport ». Mais aussi avant « les grandes échéances politiques », comme l’élection présidentielle de 2022. Vaste sujet, au regard de(关于) la place du sport dans le budget général de l’Etat : moins de 1 %.
Parmi les mesures présentées comme prioritaires, Brigitte Henriques entend notamment « obtenir du gouvernement un fonds de solidarité 2022-2024 pour les fédérations » ; « créer un club France des entreprises » ; ou encore « instaurer la parité au sein du bureau exécutif » du CNOSF.
Ces derniers mois, un homme l’aura accompagnée pour exposer son programme et faire le lien avec les médias – au point même de confirmer la candidature de la principale intéressée avant elle, en janvier, sur le réseau social Twitter. Il s’agit de son frère, Karl Olive, maire (divers droite) de Poissy, dans les Yvelines, et ancien journaliste à Canal+.
Par ailleurs, cette élection marque le passage du CNOSF sous la présidence d’une représentante de la Fédération française de football (FFF) pour la première fois depuis sa création, en 1972.
Ancienne joueuse de l’équipe de France
Presque un paradoxe, à l’approche des Jeux 2024. S’il fait bien partie des sports disputés aux Jeux olympiques, le football est très loin d’avoir le même lien avec l’événement que les disciplines des précédents présidents du CNOSF : le judo pour Claude Collard, le handball pour Nelson Paillou, la natation pour Henri Sérandour et enfin l’aviron pour Denis Masseglia. L’échéance olympique ne figure même pas dans le calendrier de la Fédération internationale de football. Autrement dit, des clubs peuvent refuser de libérer leurs joueurs.
A titre officiel, cette dernière s’était portée candidate pour la présidence du CNOSF dès la fin du mois de janvier. Mais sa campagne n’a réellement démarré qu’après le dernier scrutin en date à la FFF, puisqu’elle figurait sur la liste de Noël Le Graët, réélu en mars pour un quatrième mandat aux commandes du football français.
Ancienne joueuse de l’équipe de France (1988-1997) et professeure agrégée d’éducation physique et sportive, puis manageuse de la section féminine du Paris-Saint-Germain (2008-2010), Brigitte Henriques a mis en avant son expérience de dirigeante chargée de la féminisation de la pratique à la FFF. A son actif, notamment : avoir contribué en 2019 à l’organisation en France de la Coupe du monde féminine.
« Je parle plutôt de mixité que de féminisation », expliquait-elle au Monde en 2020, insistant sur « la plus-value d’avoir des hommes et des femmes dans les mêmes structures, dans toutes les institutions, les entreprises ».
Au-delà de son sport, dès le 23 mars, Brigitte Henriques revendiquait en public l’appui officiel de plusieurs présidents de fédérations, dont celle de rugby, de gymnastique, ou encore de ski – un temps pressenti, Michel Vion, numéro un de celle de ski, a finalement renoncé à se présenter.
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Source:
https://www.lemonde.fr/sport/article/2021/06/29/brigitte-henriques-elue-presidente-du-comite-national-olympique-et-sportif-francais_6086202_3242.html