梵乐希《水仙辞》

保尔·瓦雷里,他的父亲是法兰西第三共和国的“桂冠诗人”,名字被新月派译成“梵乐希”(Paul Valéry)。诗人闻一多追求其“节的匀称,句的均齐”,尤其受这位法国晚期象征派的影响,不免在自己的诗集《红烛》和《死水》中有明显流露。曾经旅居法国的中国作家盛成在港口城市塞特与梵乐希结识。1928年,盛成直接用法文撰写的传记文学作品《我的母亲》由维克多·阿丹热书局出版,梵乐希为该书写了长篇序言,从而跻身“东方学”领域。

梵乐希(Valéry, Paul;1871—1945),法国诗人,他是最后一位重要的象征主义作家及多产的批评家和散文家。梵乐希注重声音的音乐性和心理的层面,写出音韵优美的诗歌。梵乐希出生于地中海渔港赛特(Sète),从小热爱大海。二十多岁时认识象征主义领袖人物马拉梅(Mallarmé)和纪德(André Gide),前者成了梵乐希的老师,后者成了他的终身好友。
梵乐希是位典型的二十世纪作家,他的目的就是表达真实的自我,他以此“自我”的观念解释有才华的文学家、艺术家及科学家。梵乐希的作品包括散文《与泰斯特先生促膝夜谈》,文章假设一种专断心灵的存在,透过坚强意志力能主宰心理及肉体的活动。另外还有让他声名大噪的《年轻的命运女神》及《海滨墓园》。他死后正是葬在赛特港的“海滨墓园”。

水仙辞(以安水仙之幽灵)

水仙是梵乐希酷爱的题材之一。他二十岁时初次发表的诗——即《水仙辞》,参看我底《保罗梵乐希先生》,见《诗与真》——便是咏它的。
一九二二年,距离《水仙辞》出现约三十年,他第三部诗集《幻美》初版,又载了一段《水仙底断片》。可是,这一次,已经不像从前那样,只是古希腊唯美的水仙,而是新世纪一个理智的水仙了。在再版的《幻美》里,我们又发现《水仙底断片》底第二、第三段。所谓断片,原就是未完成的意思,而第三段比较上更未完成。
一九二七年秋天一个清晨,作者偕我散步于绿林苑(Bois de Boulogne)。木叶始脱,朝寒彻骨,萧萧金雨中,他为我启示第三段后半篇底意境。我那天晚上便给他写了一封信,现在译出如下:
……水仙底水中丽影,在夜色昏瞑时,给星空替代了,或者不如说,幻成了繁星闪烁的太空:实在惟妙惟肖地象征那冥想出神底刹那顷——“真寂的境界”,像我用来移译“Présence Pensive”一样——在那里心灵是这般宁静,连我们自身的存在也不自觉了。在这恍惚非意识,近于空虚的境界,在这“圣灵的隐潜”里,我们消失而且和万化冥合了,我们在宇宙里,宇宙也在我们里:宇宙和我们的自我只合成一体。这样,当水仙凝望他水中的秀颜,正形神两忘时,黑夜倏临,影像隐灭了,天上底明星却——燃起来,投影波心,照澈那黯淡无光的清泉。炫耀或迷惑于这光明的宇宙之骤现,他想象这千万的荧荧群生只是他的自我化身……
(译者原注)
水仙,原名纳耳斯梭,希腊神话中之绝世美少年也。山林女神皆钟爱之。不为动。回声恋之尤笃,诱之不遂而死。诞生时,神人尝预告其父母曰:“毋使自鉴,违则不寿也。”因尽藏家中诸镜,使弗能自照。一日,游猎归,途憩清泉畔。泉水莹静,两岸花叶,无不澄然映现泉心,色泽分明。水仙俯身欲饮。忽觌水中丽影,绰约婵娟,凝视不忍去。已而暮色苍茫,昏黄中,两颊红花,与幻影同时寖灭。心灵俱枯,遂郁郁而逝。及众女神到水滨哭寻其尸,则仅见大黄白花一朵,清瓣纷披,掩映泉心。后人因名其花曰水仙云。诗中所叙,盖水仙临流自吊之词;即所以寓诗人对其自我之沉思,及其意想中之创造之吟咏。诗人藉神话以抒写本意之象征而已。
一九二七年初夏译者附识

Narcisse parle

Narcissæ placandis manibus.

Ô frères!tristes lys, je languis de beauté

Pour m'ètre désiré dans votre nudité,

Et vers vous, Nymphe, Nymphe,ô Nymphe des fontaines,

Je viens au pur silence offrir mes larmes vaines.

Un grand calme m'écoute, où j’écoute l’espoir.

La voix des sources change et me parle du soir;

J'entends l'herbe d'argent grandir dans l'ombre sainte,

Et la lune perfide élève son miroir

Jusque dans les secrets de la fontaine éteinte.

Et moi!De tout mon cœur dans ces roseaux jeté,

Je languis,ô saphir, par ma triste beauté!

Je ne sais plus aimer que l'eau magicienne

Où j’oubliai le rire et la rose ancienne.

Que je déplore ton éclat fatal et pur,

Si mollement de moi fontaine environnée,

哥呵,惨淡的白莲,我愁思着美艳,

把我赤裸裸地浸在你溶溶的清泉。

而向着你,女神,女神,水的女神呵,

我来这百静中呈献我无端的泪点。

无边的静倾听着我,我向希望倾听。

泉声忽然转了,它和我絮语黄昏;

我听见银草在圣洁的影里潜生。

宿幻的霁月又高擎她黝古的明镜

照澈那黯淡无光的清泉底幽隐。

我呢!全心抛在这茸茸的芦苇丛中,

愁思,碧玉呵,愁思着我底凄美如梦!

我如今只知爱宠如幻的渌水溶溶,

在那里我忘记了古代蔷薇底欢容。

泉呵,你这般柔媚地把我环护,抱持,

我对你不祥的幽辉真有无限怜意。

Où puisèrent mes yeux dans un mortel azur

Mon image de fleurs humides couronnée!

Hélas!L’image est vaine et les pleurs éternels!

À travers les bois bleus et les bras fraternels,

Une tendre lueur d'heure ambiguë existe,

Et d'un reste du jour me forme un fiancé

Nu, sur la place pâle où m’atrire l’eau triste……

Délicieux démon, désirable et glacé!

Voici dans l'eau ma chair de lune et de rosée,

Ô forme obéissante à mes yeux opposée!

Voici mes bras d'argent dont les gestes sont purs!……

Mes lentes mains dans l'or adorable se lassent

D'appeler ce captif que les feuilles enlacent,

Et je crie aux échos les noms des dieux obscurs!……

Adieu, reflet perdu sur l'onde calme et close,

Narcisse……ce nom même est un tendre parfum

Au cœur suave.Effeuille aux mânes du défunt

我的慧眼在这碧琉璃的霭霭深处,

窥见了我自己底秀颜底寒瓣凄迷。

唉!秀颜儿这般无常呵泪涛儿滔滔!

间乎这巨臂交横的森森绿条

昏黄中有一线腼腆的银辉闪耀……

那里呵,当中这寒流淡淡  ,密叶萧萧,

浮着一个冷冰冰的精灵,绰约,缥缈,

一个赤裸的情郎在那里依稀轻描!

这就是我水中的月与露底身,

顺从着我两重心愿的娟娟倩形!

我摇曳的银臂底姿势是何等澄清!……

黄金里我迟缓的手已倦了邀请;

奈何这绿阴环抱的囚徒只是不应!

我底心把幽冥的神号掷给回声!……

再会罢,滺滺的碧漪中漾着的娟影,

水仙呵……对于旖旎的心,这轻清的名

无异一阵温馨。请把蔷薇底残瓣

Sur ce vide tombeau la funérale rose.

Sois, ma lèvre, la rose effeuillant le baiser

Qui fasse un spectre cher lentement s'apaiser,

Car la nuit parle à demi-voix, proche et lointaine,

Aux calices pleins d'ombre et de sommeils légers.

Mais la lune s'amuse aux myrtes allongés.

Je t'adore, sous ces myrtes,ô l’incertaine

Chair pour la solitude éclose tristement

Qui se mire dans le miroir au bois dormant.

Je me délie en vain de ta présence douce,

L'heure menteuse est molle aux membres sur la mousse

Et d'un sombre délice enfle le vent profond.

Adieu, Narcisse……Meurs!Voici le crépuscule.

Au soupir de mon cœur mon apparence ondule,

La flûte, par l’azur enseveli module

Des regrets de troupeaux sonores qui s'en vont.

Mais sur le froid mortel où l’étoile s’allume,

Avant qu'un lent tombeau ne se forme de brume,

Tiens ce baiser qui brise un calme d'eau fatal!

抛散在空茔上来慰长眠的殇魂。

愿你,晶唇呵,是那散芳吻的蔷薇,

抚慰那黄泉下彷徨无依的阴灵。

因为夜已自远自近地切切低语,

低语那满载浓影与轻睡的金杯。

皓月在枝叶垂垂的月桂间游戏。

我礼叩你,月桂下,晃漾着的明肌呵,

你在这万籁如水的静境寂然自开,

对着睡林中的明镜顾影自艾。

我安能与你妩媚的形骸割爱!

虚妄的时辰使绿苔底残梦不胜倦怠,

它欲咽的幽欢起伏于夜风底胸怀。

再会罢,水仙……凋谢了罢!暮色正阑珊。

憔悴的丽影因心中的轻喟而兴澜。

蔚蓝里,袅袅的箫声又恻然吹奏

那铃声四彻的羊群回栏的怅惆。

可是,在这孤星掩映的寒流澹澹,

趁着迟迟的夜墓犹未深锁严关,

别让这惊碎荧荧翠玉的冥吻销残!

L'espoir seul peut suffire à rompre ce cristal.

La ride me ravisse au souffle qui m'exile

Et que mon souffle anime une flöte gracile

Dont le joueur léger me serait indulgent!……

Évanouissez-vous, divinité troublée!

Et, toi, verse à la lune, humble flûte isolée,

Une diversité de nos larmes d’argent.

一丝儿的希望惊碎这融晶。

愿涟漪掠取我从那流逐我的西风。

更愿我底呼息吹彻这低沉的箫声,

那轻妙的吹箫人于我是这般爱宠!……

隐潜起来罢,心旌摇摇的女灵!

和你,寂寞的箫呵,请将缤纷的银泪

洒向晕青的皓月脉脉地低垂。

Fragments du Narcisse

I

Cur aliquid vidi?

Que tu brilles enfin, terme pur de ma course!

Ce soir, comme d'un cerf, la fuite vers la source

Ne cesse qu'il ne tombe au milieu des roseaux,

Ma soif me vient abattre au bord même des eaux.

Mais, pour désaltérer cette amour curieuse,

Je ne troublerai pas l'onde mystérieuse:

Nymphes!si vous m'aimez, il faut toujours dormir!

La moindre âme dans l’air vous fait toutes frémir;

Même, dans sa faiblesse, aux ombres échappée,

Si la feuille éperdue effleure la napée,

Elle suffit à rompre un univers dormant……

Votre sommeil importe à mon enchantement,

Il craint jusqu'au frisson d'une plume qui plonge!

水仙底断片

Cur aliquid vidi?

余胡为乎见?

你终于闪耀着了么,我旅途底终点!

今夜,像一只麋鹿奔驰向着清泉,

直到他倒在芦苇丛中方才停喘,

狂渴使我匍匐在这盈盈的水边。

然而,我将不淈乱这神秘的澄川,

来消解这玄妙的爱在我心中灼燃:

水的女神呵!你如爱我,须永远安眠!

空中纤毫的魂便足令你浑身抖颤;

甚至一张枯叶逃脱群影底遮掩,

它疑惑地轻掠过这油油的软绢,

也足把这宇宙无边的浓梦惊断……

你底酣睡关系于我神魂底迷恋,

一茎鸿毛底寒颤也使它不胜悸惴!

Gardez-moi longuement ce visage pour songe

Qu'une absence divine est seule à concevoir!

Sommeil des nymphes, ciel, ne cessez de me voir!

Rêvez, rêvez de moi!……Sans vous, belles fontaines,

Ma beauté,ma douleur, me seraient incertaines.

Je chercherais en vain ce que j'ai de plus cher,

Sa tendresse confuse étonnerait ma chair,

Et mes tristes regards, ignorants de mes charmes,

À d’autres que moi-même.adresseraient leurs larmes……

Vous attendiez, peut-être, un visage sans pleurs,

Vous calmes, vous toujours de feuilles et de fleurs,

Et de l'incorruptible altitude hantées,

Ô Nymphes!……Mais docile aux pentes enchantées

Qui me firent vers vous d'invincibles chemins,

Souffrez ce beau reflet des désordres humains!

Heureux vos corps fondus, Eaux planes et profondes!

Je suis seul!……Si les Dieux, les échos et les ondes

Et si tant de soupirs permettent qu'on le soit!

请为我永远保存这梦里的秀颜,

只有那神圣的隐潜才能将它怀揣!

仙底沉睡呵,天呵,请容我会面无间!

梦罢,梦着我罢……没有你,鲜美的泉呵,

我底丽容,和凄痛,我将无从测算;

我将徒然地寻求我具有的无上亲恋,

它迷惘的抚怜使我底柔肌仓皇色变;

而我矁的眼波,蒙昧于我底姣艳,

只向别人映示它们底浪浪泪渊……

或者你只期待一副无泪的酡颜,

你贞静的,水的女神呵!四季长春

的花叶荫你以它们婷婷的丽影,

亘古常新的苍穹向你永永照临……

然而沿着这令人心荡神迷的斜径,

我不由自主地任它招引向你前进,

请容纳这人间的凌乱底潋滟的反映!

平而深的水呵,有福是你溶溶的身!

我是孤零的!……倘若神灵,流泉,和回声,

和万千深深的叹息允许我孤零!

Seul!……mais encor celui qui s'approche de soi

Quand il s'approche aux bords que bénit ce feuillage……

Des cimes, l'air déjà cesse le pur pillage;

La voix des sources change, et me parle du soir;

Un grand calme m'écoute, où j’écoute l’espoir.

J'entends l'herbe des nuits croître dans l’ombre sainte, Et la lune perfide élève son miroir

Jusque dans les secrets de la fontaine éteinte……

Jusque dans les secrets que je crains de savoir,

Jusque dans le repli de l'amour de soi-même,

Rien ne peut échapper au silence du soir……

La nuit vient sur ma chair lui souffler que je l'aime.

Sa voix fraîche à mes vœux tremble de consentir;

À peine, dans la brise, elle semble mentir,

Tant le frémissement de son temple tacite

Conspire au spacieux silence d'un tel site.

Ô douceur de survivre à la force du jour,

Quand elle se retire enfin rose d'amour,

Encore un peu brûlante, et lasse, mais comblée,

Et de tant de trésors tendrement accablée

Par de tels souvenirs qu'ils empourprent sa mort,

孤零!……可是还有那走近他自身的人

当他向着这林阴纷披的水滨走近……

从顶,空气已停止它清白的侵凌;

泉声忽然转了,它和我絮语黄昏。

无边的静倾听着我,我向希望倾听:

倾听着夜草在圣洁的影里潜生。

宿幻的霁月又高擎她黝古的明镜

照澈那黯淡无光的清泉底幽隐……

照澈我不敢洞悉的难测的幽隐,

以至照澈那自恋的缱绻的病魂,

万有都不能逃遁这黄昏底宁静……

夜轻抚着我底柔肌,为我低达殷情。

怔然,它新怯的歌声应许我底誓信;

它沉默的寺院在幽漠里这般撼震

微风它切切的诳语仿佛如闻。

啊,日力消沉后犹流荡着的温柔,

当他归去了,终于给爱灼到红溜,

慵倦,缠绵,而且还暖烘烘地炙手,

此中蕴蓄着无量数的宝藏,回首

有依依的惆怅起伏,压抑他心头;

Et qu'ils la font heureuse agenouiller dans l'or,

Puis s'étendre, se fondre, et perdre sa vendange,

Et s'éteindre en un songe en qui le soir se change.

Quelle perte en soi-même offre un si calme lieu!

L'âme, jusqu’à périr, s’y penche pour un Dieu

Qu'elle demande à l’onde, onde déserte, et digne

Sur son lustre, du lisse effacement d'un cygne……

À cette onde jamais ne burent les troupeaux!

D'autres, ici perdus, trouveraient le repos,

Et dans la sombre terre, un clair tombeau qui s'ouvre……

Mais ce n'est pas le calme, hélas!que j’y découvre!

Quand l'opaque délice où dort cette clarté,

Cède à mon corps l’horreur du feuillage écarté,

Alors, vainqueur de l'ombre,ô mon corps tyrannique,

Repoussant aux forêts leur épaisseur panique,

Tu regrettes bientôt leur éternelle nuit!

Pour l'inquiet Narcisse, il n'est ici qu'ennui!

Tout m'appelle et m'enchaîne à la chair lumineuse

Que m'oppose des eaux la paix vertigineuse!

Que je déplore ton éclat fatal et pur,

Si mollement de moi, fontaine environnée,

啊,紫艳的凋亡!他欣然跪在黄金里礼叩,

然后洋溢,消融,散尽他底葡萄美酒,

他奄然熄灭,在黄昏底梦里绸缪。

自我底真寂果献呈这么一隅静境!

魂,她危危欲倾,俯着身儿去寻神明,

她问之于流泉,鲜美的泉,空灵,澄净,

天鹅飞去后只剩得悠然一泓清冷……

从没有羊群临着这荧荧翠流吸饮!

别的呢,在这里失踪,却得着了安宁,

在这沉沉的地心找着了一座清茔……

但那显示给我的,唉!可并不是恬静!

当这隐约寒光浮漾着茫昧的欢欣

把蓊郁的幽林底颤栗度给我底身,

那时呵,阴影底胜利者,我严酷的身,

你离弃了那暗无天日的浓影,俄顷

你就要痛惜悔恨它们底永夜无垠!

对于彷徨的水仙,这里呵只有惛闷!

一切都牵引我和这晶莹丽肌亲近,

奈何渌波底妍静却使我神晕心惊!

泉呵,你这般柔媚地把我环护,抱持,

我对你不祥的幽辉真有无限怜意!

Où puisèrent mes yeux dans un mortel azur,

Les yeux mêmes et noirs de leur âme étonnée!

Profondeur, profondeur, songes qui me voyez,

Comme ils verraient une autre vie

Dites, ne suis-je pas celui que vous croyez,

Votre corps vous fait-il envie?

Cessez, sombres esprits, cet ouvrage anxieux

Qui se fait dans l'âme qui veille;

Ne cherchez pas en vous, n'allez surprendre aux cieux

Le malheur d'être une merveille:

Trouvez dans la fontaine un corps délicieux……

Prenant à vos regards cette parfaite proie,

Du monstre de s'aimer faites-vous un captif;

Dans les errants filets de vos longs cils de soie

Son gracieux éclat vous retienne pensif;

Mais ne vous flattez pas de le changer d'empire.

Ce cristal est son vrai séjour;

Les efforts mêmes de l’amour

我底慧眼在这碧琉璃底霭霭深处,

窥见了它自己底惊魂底黑睛凄迷!

深渊呵,梦呵,你这般幽穆地凝望着我,

仿佛在凝望着生客一样,

告诉我罢,你意象中底真吾难道非我,

你底身可令你艳羡,萦想?

还是停止这苦心焦思的经营罢,幽灵,

在这惺惺的柔魂中;

不要向上天探取,也别向你自身搜寻

那不祥的意外遭逢:

在滺滺的清泉找着了一副妩媚的身!

请把这自恋的妖魔关囚,

把这完美的俘虏在你底眼波藏收;

在你修眉如丝的幻网里,

他殷勤的柔辉使你不胜沉思,凝眸。

可是你别以为能使他迁都而自豪。

这水晶才是他底真宫;

甚至爱底抚怜和恩宠

Ne le sauraient de l'onde extraire qu'il n'expire……

PIRE.

Pire?

Quelqu'un redit«Pire»……Ô moqueur!

Écho lointaine est prompte à rendre son oracle!

De son rire enchanté,le roc brise mon cœur,

Et le silence, par miracle,

Cesse!……parle, renaît, sur la face des eaux……

Pire?……

Pire destin!……Vous le dites, roseaux,

Qui reprîtes des vents ma plainte vagabonde!

Antres, qui me rendez mon âme plus profonde,

Vous renflez de votre ombre une voix qui se meurt……

Vous me le murmurez, ramures!……Ô rumeur

Déchirante, et docile aux souffles sans figure,

Votre or léger s’agite, et joue avec l’augure……

Tout se mêle de moi, brutes divinités!

Mes secrets dans les airs sonnent ébruités,

要是想诱导他离开这澹澹的光潮

除非等他恹恹病殆了……

“更坏了。”

更坏了?……

一个声音回答道:“更坏了”……啊,锋芒的讥诮!

远方底回声这般迅速地散布它底谶言!

峨峨的磐石碎我底心以迷魂的狂笑!

于是像灵迹一般,寂寥

突然中止!……呓语,重生,在粼粼的波面……

更坏么?……

啊,更坏的命运!……你说的,芦苇,

你从流风中窃取我飘泊的诉语!

无底的洞呵,你使我底灵魂更深沉的,

你底幽影扩大了一个余音底将逝!……

你把它向我低低地轻喟着,繁枝!……

啊,断肠的蜚词!顺着无形的呼气,

你底轻金荡漾,摇曳,与冥兆游戏……

不仁的神灵呵,万物都融混着我!

我底玄机在群空中响应而传播,

Le roc rit;l'arbre pleure;et par sa voix charmante,

Je ne puis jusqu'aux cieux que je ne me lamente

D'appartenir sans force d'éternels attraits!

Hélas!entre les bras qui naissent des forêts,

Une tendre lueur d'heure ambiguë existe……

Là,d’un reste du jour, se forme un fiancé,

Nu, sur la place pâle où m’attire l’eau triste,

Délicieux démon désirable et glacé!

Te voici, mon doux corps de lune et de rosée,

Ô forme obéissante à mes vœux opposée!

Qu'ils sont beaux, de mes bras les dons vastes et vains!

Mes lentes mains, dans l'or adorable se lassent

D'appeler ce captif que les feuilles enlacent;

Mon cœur jette aux échos l’éclat des noms divins!……

Mais que ta bouche est belle en ce muet blasphème!

Ô semblable!Et pourtant plus parfait que moi-même,

Éphémère immortel, si clair devant mes yeux,

Pâles membres de perle, et ces cheveux soyeux,

Faut-il qu'à peine aimés, l’ombre les obscurcisse,

盘石笑;树儿哭;由它底销魂的音调,

昊昊的云霄阻不住我哀哀的凭吊:

只这般无力地任长生的美媚颠倒!

唉!间乎这巨臂交横的森森绿条,

昏黄中有一线腼腆的银辉闪耀……

那里呵,当中这寒流淡淡,密叶萧萧,

浮着一个冷冰冰的精灵,绰约,缥缈,

一个赤裸的情郎在那里依稀轻描!

这原来就是你呵,我底月与露的身,

顺从着我两重心愿的娟娟倩形!

我双臂底渺冥的馈赠是何等匀称!

黄金里我迟缓的手已倦了邀请;

奈何呵这绿阴环抱的囚徒只是不应!

我底心把显赫的圣名掷给回声!……

只你唇间嘿嘿的轻蔑是多么地娇妍!

我底伴侣呵!……可是,比我底自身还要无玷,

你偶现的神仙呵,这般玲珑在我底眼前,

你珠体儿这般透明,你丝发儿绵绵,

才相恋,

Et que la nuit déjà nous divise,ô Narcisse,

Et glisse entre nous deux le fer qui coupe un fruit!

Qu'as-tu?

Ma plainte même est funeste?

Le bruit

Du souffle que j'enseigne à tes lèvres, mon double,

Sur la limpide lame a fait courir un trouble!

Tu trembles!……Mais ces mots que j'iexpire à genoux

Ne sont pourtant qu'une âme hésitante entre nous,

Entre ce front si pur et ma lourde mémoire……

Je suis si près de toi que je pourrais te boire,

Ô visage!……Ma soif est un esclave nu……

Jusqu'à ce temps charmant je m’étais inconnu,

Et je ne savais pas me chérir et me joindre!

Mais te voir, cher esclave, obéir à la moindre

Des ombres dans mon cœur se fuyant à regret,

Voir sur mon front l'orage et les feux d'un secret,

Voir,ô merveille, voir!ma bouche nuancée

Trahir……peindre sur l'onde une fleur de pensée,

Et quels événements étinceler dans l’œil!

J'y trouve un tel trésor d’impuissance et d’orgueil,

Que nulle vierge enfant échappée au satyre,

难道就要给黑影遮断我俩底情缘!

为什么,水仙呵,恰像把剖梨的利剑,

漆黑的夜已截然插进我俩底中间?

怎么了?

我底哀诉难道也招惹冥愆?……

我身外之身呵,我吹给你晶唇的低怨

怎掀起了一层波澜在这湛湛的水面!……

你颤栗么!……可是我跪着轻嘘的怨言

不过是一颗灵魂在我俩间踌躇,眷恋,

介乎你轻清的额和我沉重的记忆万千……

秀颜呵,我和你这般接近,

我恨不得掬着你来狂饮……

那赤裸裸的囚徒呵,便是我底燥渴炎炎……

直至骀荡的今天,我还错过了我,

从不知把自己小心偎宠和抚怜!

可是看见你,心底囚徒呵,无语,悄然

与我心中万千惆怅的纤影相应和,

看见我额上荡漾着那玄秘的风火,

看,啊奇观,看!我微晕的丹唇在波面

依稀地泄漏……偷唾一枝相思底花朵,

和无数绚烂的奇景闪烁在我眼前!

我发现一个这么无能而倨傲的异珍呵,

Nulle!aux fuites habiles, aux chutes sans émoi,

Nulle des nymphes, nulle amie, ne m'attire

Comme tu fais sur l'onde, inépuisable Moi!……

无论严静的童贞,无论蹁跹的女神,

无论!任她微步凌波,任她临风飘堕,

无论她什么精灵都不能把我吸引

像你在这溶溶的清波,源源不竭的我呵!……

II

Fontaine, ma fontaine, eau froidement présente,

Douce aux purs animaux, aux humains complaisante

Qui d'eux-mêmes tentés suivent au fond la mort,

Tout est songe pour toi, Sœur tranquille du Sort!

À peine en souvenir change-t-il un présage,

Que pareille sans cesse à son fuyant visage,

Sitôt de ton sommeil les cieux te sont ravis!

Mais si pure tu sois des êtres que tu vis,

Onde, sur qui les ans passent comme les nues,

Que de choses pourtant doivent t'être connues,

Astres, roses, saisons, les corps et leurs amours!

Claire, mais si profonde, une nymphe toujours

Effleurée, et vivant de tout ce qui l’approche,

Nourrit quelque sagesse à l’abri de sa roche,

À l’ombre de ce jour qu’elle peint sous les bois.

Elle sait à jamais les choses d’une fois……

Ô présence pensive, eau calme qui recueilles

Tout un sombre trésor de fables et de feuilles,

L'oiseau mort, le fruit mûr, lentement descendus,

芳泉,我底泉,冷清清平流着的水,

于人类这般温存,于兽群这般慈惠,

他们受了自身底诱惑,追随死亡到底!

万有于你都是梦罢了,你命运底淑妹!

那未来的征兆才依稀成了过去,

(飘忽无常与它的迷幻色相无异),

你沉睡的群空于是便寂然纷碎。

然而,任你如何不留踪影,了无尘虑,

泉呵,年华流过你波面如片片云絮,

你可参透了多少事物底明灭兴衰:

那星辰,节序,身躯,恋爱,绿卉与蔷薇!

清,然而这般深呵,一个贞静的女神

永远微震,吸取一切走近她的众生,

孕育着妙慧的灵根在霭霭的石荫,

在那修林下她轻描着的沉沉绿阴。

她澈悟了一切偶现的浮生底幽隐……

啊,真寂的境界,溶溶的渌水,你收采

一个芳菲而珍异的阴冥的宝财,

死的飞禽,累累的果,慢慢地坠下来,

Et les rares lueurs des clairs anneaux perdus.

Tu consommes en toi leur perte solennelle;

Mais, sur la pureté de ta face éternelle,

L'amour passe et périt……

Quand le feuillage épars

Tremble, commence à fuir, pleure de toutes parts,

Tu vois du sombre amour s'y mêler la tourmente,

L'amant brûlant et dur ceindre la blanche amante,

Vaincre l'âme……Et tu sais selon quelle douceur

Sa main puissante passe à travers l’épaisseur

Des tresses que répand la nuque précieuse,

S'y repose, et se sent forte et mystérieuse;

Elle parle à l’épaule et règne sur la chair.

Alors les yeux fermés à l’éternel éther

Ne voient plus que le sang qui dore leurs paupières;

Sa pourpre redoutable obscurcit les lumières

D'un couple aux pieds confus qui se mêle, et se ment.

Ils gémissent……La Terre appelle doucement

Cesgrands corps chancelants, qui luttent bouche à bouche,

Et qui, du vierge sable osant battre la couche,

Composeront d'amour un monstre qui se meurt……

Leurs souffles ne font plus qu'une heureuse rumeur,

和那散逸的晶环隐映着的幽霭,

你把它们无贵无贱地在腹中沉埋。

然而,从你底寒光耿耿的波心,情爱

脉脉流过而销毁……

当那密叶芊芊

开始遁逃,纷纷地四散,啜泣,而凄颤,

你眼见那森冷的爱与痛苦相混缠,

那火热的情郎与缟素的少女相依恋,

战胜了灵魂……你也深知怎样地温婉,

他奇劲的手穿过那暧暧的青辫

在那珍贵而柔媚的颈背飞飘,零乱:

它漫自低回,自觉有无限矫健与幽玄;

它微逗玉肩,抚细肌不胜温情缱绻。

于是,他们双目严闭,与苍苍大气绝缘,

只看见那流荡在他们眼帘的热血红鲜;

它骇人的胭脂黯淡了一对相觑相恋,

那相偎相扶,暗誓偷盟的俪影娟娟。

他们颤栗呻吟……大地柔声呼召,频频

低唤一双口与口搏战的昂藏的身。

他们岸岸然把贞洁的明沙作衾枕,

将由爱情诞生一个夭亡的怪精灵……

他们底气息融成一片愉乐的飞声,

L'âme croit respirer l’âme toute prochaine,

Mais tu sais mieux que moi, vénérable fontaine,

Quels fruits forment toujours ces moments enchantés!

Car,à peine les cœurs calmes et contentés

D'une ardente alliance expirée en délices,

Des amants détachés tu mires les malices,

Tu vois poindre des jours de mensonges tissus,

Et naître mille maux trop tendrement conçus!

Bientôt, mon onde sage, infidèle et la même,

Le Temps mène ces fous qui crurent que l’on aime

Redire à tes roseaux de plus profonds soupirs!

Vers toi, leurs tristes pas suivent leurs souvenirs……

Sur tes bords, accablés d’ombres et de faiblesse,

Tout éblouis d’un ciel dont la beauté les blesse

Tant il garde l'éclat de leurs jours les plus beaux,

Ils vont des biens perdus trouver tous les tombeaux……

«Cette place dans l'ombre était tranquille et nôtre!»

«L'autre aimait ce cyprès, se dit le cœur de l’autre,

«Et d'ici, nous goôtions le souffle de la mer!»

Hélas!la rose même est amère dans l’air……

Moins amers les parfums des suprêmes fumées

Qu'abandonnent au vent les feuilles consumées!……

灵魂幻想她在呼吸着怀里的灵魂。

但你知的比我多了,赫赫的灵泉呵,

结的是什么果在这迷魂的刹那顷!

因为,陶醉的心还在梦里流连,依依,

悠悠的佳期已在欢乐中偷偷流去。

你映住那分手的恋人底离情别意,

目睹那虚妄织就的晨光迟迟升起,

和万千的罪恶在旖旎中暗长潜滋!

未几,你宿幻,却终古如斯的流泉呵,

时光将把这妄想相爱的愚妇愚夫

带回来向你底森森芦苇长嘘低诉,

他们凄迟的脚步循着忆念底旧途……

看见了你那两岸底嘉木葱茏如故。

这皎丽的晴空徒使他们神伤心苦,

因为,他们底美景良辰已永成迟暮;

只怃然遍寻那埋没他们恩情的香土……

“这静谧的浓阴可不是我俩底坐处!”

“他多爱这柏树呵,”又一个凄然自语,

“从这里,我俩曾一起呼吸海的凉飔!”

唉!空中蔷薇底气息竟也苦涩如此……

比较温馨的,难道只有枯叶底香气

在飒飒的晚风中袅袅地凄动,迷离!……

Ils respirent ce vent, marchent sans le savoir,

Foulent aux pieds le temps d'un jour de désespoir……

Ô marche lente, prompte, et pareille aux pensées

Qui parlent tour à tour aux têtes insensées!

La caresse et le meurtre hésitent dans leurs mains,

Leur cœur, qui croit se rompre au détour des chemins,

Lutte, et retient à soi son espérance étreinte.

Mais leurs esprits perdus courent ce labyrinthe

Où s’égare celui qui maudit le soleil!

Leur folle solitude,à l’égal du sommeil,

Peuple et trompe l'absence;et leur secrète oreille

Partout place une voix qui n'a point de pareille.

Rien ne peut dissiper leurs songes absolus;

Le soleil ne peut rien contre ce qui n'est plus!

Mais s'ils traînent dans l’or leurs yeux secs et funèbres,

Ils se sentent des pleurs défendre leurs ténèbres

Plus chères à jamais que tous les feux du jour!

Et dans ce corps caché tout marqué de l’amour

Que porte amèrement l’âme qui fut heureuse,

Brûle un secret baiser qui la rend furieuse……

Mais moi, Narcisse aimé,je ne suis curieux

他们踽踽地向前行,飘飘然如御风,

践踏着胸怀里的无限失望与悲痛……

啊,惘惘的行步时而从容,时而匆匆,

应和着心里如焚的思潮起伏汹涌!

抚慰呢行凶:他们底手皇皇无所从。

他们底心,自以为将在转弯处销融,

挣扎,牢牢地固守希望底幻影憧憧。

他们颓丧的精神彷徨躞蹀于迷宫,

咒诅太阳为狂夫在那里散发飘蓬!

他们凄苦的寂寞,无异沉睡底朦胧,

把空虚占据,骗哄;他们底玄耳玲珑

无往而不听见莺声娇啭,清愈银钟。

万有都不能惊残他们永夜的迷梦;

太阳安能播弄那迢迢远逝的欢容!

可是,他们底枯眸倘向黄金里凝眺,

澄碧里他们将自觉有滔滔的泪潮

掩护那比春阳还可爱的幽黯寂寥。

而这爱痕遍身的忧心悄悄,

深藏着一个不堪回首的断魂哀叫,

一个使他愤怒的吻印在那里焚烧……

但是我,宠爱的水仙,能使我沉思凝想

Que de ma seule essence;

Tout autre n'a pour moi qu'un cœur mystérieux,

Tout autre n'est qu'absence.

Ô mon bien souverain, cher corps, je n’ai que toi!

Le plus beau des mortels ne peut chérir que soi……

Douce et dorée, est-il une idole plus sainte,

De toute une forêt qui se consume, ceinte,

Et sise dans l'azur vivant par tant d'oiseaux?

Est-il don plus divin de la faveur des eaux,

Et d'un jour qui se meurt plus adorable usage

Que de rendre à mes yeux l’honneur de mon visage?

Naisse donc entre nous que la lumière unit

De grâce et de silence un échange infini!

Je vous salue, enfant de mon âme et de l’onde,

Cher trésor d’un miroir qui partage le monde!

Ma tendresse y vient boire, et s'enivre de voir

Un désir sur soi-même essayer son pouvoir!

Ô qu’à tous mes souhaits, que vous êtes semblable!

Mais la fragilité vous fait inviolable,

Vous n'êtes que lumière, adorable moitié

D'une amour trop pareille à la faible amitié!

只有我自己底真如;

万象于我都是不可解的幻灭的色相,

万象于我都是空虚。

我无上的至宝呵,亲爱的身,我只有你!

人间最美丽的丈夫只能钟爱他自己!……

绰约而辉煌,可有更庄严的圣像

在这雍穆而蓊郁的幽林底中央,

嘤嘤和鸣的鸟儿上下飞跃回翔?

渌波底恩惠可有更虔洁的珍贶?

欲度过这奄奄将逝的晻暧昏黄

可有更妙于静观我自身底宝相?

愿由这结合我俩的澄净的灵光

构成一叶飞渡我俩心灵的金航!

我礼叩你,灵魂与芳泉的产儿呵,

我底平分宇宙的明镜里底宝藏!

我底温情来这里吸饮,形神两忘,

端详着一个欲降服自己的尘想!

啊,任我如何祝祷,你只是默默点头!

只你底荏弱和柔脆使你不容轻抖,

你原是素光凝就,冷冰冰的精灵呵,

爱底化身在碧琉璃底清冷处神游!

Hélas!la nymphe même a séparé nos charmes!

Puis-je espérer de toi que de vaines alarmes?

Qu'ils sont doux les périls que nous pourrions choisir!

Se surprendre soi-même et soi-même saisir,

Nos mains s'entremêler, nos maux s’entre-détruire,

Nos silences longtemps de leurs songes s'instruire,

La même nuit en pleurs confondre nos yeux clos,

Et nos bras refermés sur les mêmes sanglots

Ôtreindre un même cœur, d’amour prêt à se fondre……

Quitte enfin le silence, ose enfin me répondre,

Bel et cruel Narcisse, inaccessible enfant,

Tout orné de mes biens que la nymphe défend……

唉!甚至女神也要离间我俩底绸缪!

我所望于你的,可只有徒然的招手?

我们意料中的惊险是何等地温柔!

你要把我羁留呵,我要把你来厮守,

我们底手儿相牵,我们底罪相抵受,

我们底沉默互诉它们梦里底休咎,

同样的夜把我们底濛濛泪眼禁囚,

我们底臂,关锁住我们底呜咽无由,

把一个在爱里融去的心轻偎密搂……

冲破这沉沉的静,欣然地回答我罢,

美而冷酷的水仙呵,我缥缈的儿童,

满缀着波光护持的我底绵绵美梦……

III

……Ce corps si pur, sait-il qu'il me puisse séduire?

De quelle profondeur songes-tu de m'instruire,

Habitant de l'abîme, hôte si précieux

D'un ciel sombre ici-bas précipité des cieux?

Ô le frais ornement de ma triste tendance

Qu'un sourire si proche, et plein de confidence,

Et qui prête à ma lèvre une ombre de danger

Jusqu'à me faire craindre un désir étranger!

Quel souffle vient à l’onde offrir ta froide rose!……

«J'aime……J'aime!……»Et qui donc peut aimer autre chose

Que soi-même?……

Toi seul,ô mon corps, mon cher corps,

Je t'aime, unique objet qui me défends des morts.

…….

Formons, toi sur ma lèvre, et moi, dans mon silence,

Une prière aux dieux qu’émus de tant d’amour

Sur sa pente de pourpre ils arrêtent le jour!……

Faites, Maîtres heureux, Pères des justes fraudes,

……这清静的身,它可知能将我勾引?

你要从什么深处向我启示迪训,

深渊里的幻客呵,你奇诡的幽人

从蔚蓝的群空下临这冥天沉沉?

啊,点缀着我底凄意的鲜美的异珍:

这亲昵的微笑,含着无限的密机;

把危惧底暗影度给我底晶唇,

使我甚至凛然于一个缘外的客思!

何处微风把你底寒玫给清波吹送?……

“我爱呵……我爱呵!……”可是谁能真心爱宠

自己以外的人?……

只有你,亲爱的身呵,

我爱你,使我离隔死者的唯一珍品!

……

让我们,你在我唇上,我呢,肃静无声

用至诚来感动那驱策四运的羲和,

求他将白日停止在那紫艳的斜坡!……

求你,慈慧的主呵,群妄的大父亲,

Dites qu'une lueur de rose ou d'émeraudes

Que des songes du soir votre sceptre reprit,

Pure, et toute pareille au plus pur de l'esprit,

Attende, au sein des cieux, que tu vives et veuilles,

Près de moi, mon amour, choisir un lit de feuilles,

Sortir tremblant du flanc de la nymphe au cœur froid,

Et sans quitter mes yeux, sans cesser d'être moi,

Tendre ta forme fraîche, et cette claire écorce……

Oh!te saisir enfin!……Prendre ce calme torse

Plus pur que d'une femme et non formé de fruits……

Mais, d'une pierre simple est le temple où je suis,

Où je vis……Car je vis sur tes lèvres avares!……

Ô mon corps, mon cher corps, temple qui me sépares

De ma divinité,je voudrais apaiser

Votre bouche……Et bientôt, je briserais, baiser,

Ce peu qui nous défend de l’extrême existence,

Cette tremblante, frêle, et pieuse distance

Entre moi-même et l’onde, et mon âme, et les dieux!

Adieu……Sens-tu frémir mille flottants adieux?

Bientôt va frissonner le désordre des ombres!

L'arbre aveugle vers l'arbre étend ses membres sombres,

Et cherche affreusement l'arbre qui disparaît……

求你挥使一片蔷薇或绀青的余辉,

你底银笏把它从黄昏底梦里取回,

柔静,纯洁,与最纯洁的心灵无异,

挥使它在众天底怀中徘徊,延伫——

使你,吾爱呵,不住地把我依依谛视,

战兢地从那冰冷的女神胁下脱离,

在我身边选一张落叶铺就的芳笫,

展开你鲜美的形骸和晶莹的丽肌……

啊,终于要捉住你了!……攫取这比女人

还要清妍的身,却不是由俗果形成……

可是我寓形的圣寺只是一撮凡尘……

因为我在你愿望无穷的唇上寄身!……

我底身呵,你隔开我和真如的圣寺,

不久,我要消解你唇间燥渴的焦思……

冲破这牵阻我们超度至生的藩篱:

这柔脆,圣洁,颤动的我俩间的距离,

间乎我与清泉,与灵魂,与万千神祇!……

再会罢……你可感到无数“再会”浮动凄颤?

不久,森森的乱影将寒栗作一团!

昏朦的树把它阴冷的柔枝伸展,

惶惑,摸索那已经隐灭的枝叶绵芊……

灵魂也一样地迷失在自己底林间,

Mon âme ainsi se perd dans sa propre forêt,

Où la puissance échappe à ses formes suprêmes……

L'âme, l’âme aux yeux noirs, touche aux ténèbres mêmes,

Elle se fait immense et ne rencontre rien……

Entre la mort et soi, quel regard est le sien!

Dieux!de l'auguste jour, le pâle et tendre reste

Va des jours consumés joindre le sort funeste;

Il s'abîme aux enfers du profond souvenir!

Hélas!corps misérable, il est temps de s’unir……

Penche-toi……Baise-toi. Tremble de tout ton être!

L'insaisissable amour que tu me vins promettre

Passe, et dans un frisson, brise Narcisse, et fuit……

在那里权力逃脱她最高的表现……

魂,黑睛的魂,与无底的黑暗为缘,

她渐渐地扩大,无障无碍,无穷无边……

介乎死和自身,她底凝视何等幽远!

神呵!这庄严的日子底苍茫的残照

将遭同样的劫运,与往日之影俱遥;

它一步一步地坠入记忆底深牢!

唉!可怜的身呵,是我们合体时候了!……

俯着罢……吻着罢。全身都抖颤起来罢!

你应许我的不可捉摸的爱情,沓沓

流过,在一颤栗间,冲碎了水仙,而遁逃……

梁 宗 岱 译

哈 代 悲 观 主 义 思 想 及
进 化 向 善 论 的 实 质 与 意 义
在1920年的一封信中,托马斯·哈代写道:“令我感到悲哀的是,人们将我的由情绪所左右的创作视为某种单一的科学理论。”在创作思想方面,哈代就是这样一位经常被人们误解以及引起争议的作家。对于哈代创作中所体现的悲观主义思想,学术界一直存在着种种争议,哈代本人也作出过种种辩解,但是,无论是否把哈代看成是悲观主义作家,都无碍于我们论及他在作品中所体现的悲观主义思想。而且,无可置疑的是,哈代的悲观主义产生于一种科学的世界观,具有一定的认知价值。
第一节 “进化向善论”的基本内涵
托马斯·哈代在一系列的长篇小说中,特别是在史诗剧《列王》中,表现了人与命运的悲剧冲突,在他的抒情诗中,也主要是表述自然与文明的冲突、爱情与失落、宇宙的冷漠、时间的无常、死亡的必然、战争的残忍等方面的主题,所以,他“理所当然”地被评论界定义为具有悲观主义思想的作家。这一点,尽管他似乎不愿接受,可也难以否认,不过他选择了一个新的名词,把自己标榜为进化向善论者(Evolutionary meliorist)。
按照牛津英语辞典的解释,进化向善论(meliorism)是乐观主义与悲观主义之间的一种折衷,这一思想认为经过正确引导的人类的努力,世界将会变得更为美好。哈代的“进化向善论”(Evolutionary meliorism)思想,是他悲观主义中的真正的内涵,具有重要的认知价值。
首先,作为一名杰出的批判现实主义作家,托马斯·哈代并不主张用“乐观主义”的态度来对当时的社会现实进行粉饰,而是主张忠实地展现社会的本来面目,对社会现实中所存在的种种弊端进行大胆的揭露和激烈的批判。然而,如同其他的批判现实主义作家一样,他们展现社会的本来面目,批判资本主义社会中所存在的各种弊端的目的,并不是为了推翻这种现存的社会制度,而是为了诊断出社会的“疾病”,以达到改良的目的。
其次,由于受到改良主义学说和达尔文的生物进化论以及斯宾塞社会进化论等思想的影响,托马斯·哈代对他早期尚未成形的创作思想进行了漫长的反思和总结,进而提出了“进化向善论”的思想,认为人类社会的改善就如同宇宙间生物的进化一样,是一个不断变化、不断发展、日趋完善的过程,因此,人类要想得以生存和发展,也必须遵循“适者生存”的规律,努力适应环境的需要。在晚年,托马斯·哈代在许多场合阐述过自己所主张的这一“进化向善论”思想,并在自己的创作中努力以这种思想为指导,所以,这一思想更多地反映在他的诗歌创作中。
如在1922年出版的诗集《早期与晚期抒情诗》的序言中,托马斯·哈代就再一次强调他一贯坚持的观点,他写道:“如果能宽恕我引用我过去说过的话,那么就让我重复我二十多年前所发表的、更早的时候所表明的观点,也就是写在题为《在阴郁中》一诗中的诗句:‘要想探索更好的生活途径,就得正视罪恶的现实。’这就是说,对社会现实进行探索,进行直截了当的逐步的认知和审视,着眼于可能达到的最好的结局,简而言之,着眼于进化向善论。”
这就是哈代“进化向善论”的基本内涵。哈代同时认为,要改善这悲惨的现实世界需要有三个条件。第一,人类要看到现实的丑恶,这是改善现实的出发点……第二,由于造物主对人类的疾苦无动于衷,所以,要改善世界,只有靠人类自己努力奋斗。第三,为改善世界,人类必须从某种信仰中得到启示和指导。但是,哈代一方面坚持“进化向善论”的观点,认为事物的自然进程将最终纠正我们目前生存状态的显而易见的错误;另一方面,他也相信这一进程的发生是不以任何个体生命的情感和愿望为转移的。结果,正如我们在长篇小说《苔丝》里面所看到的一样,“现代主义”带来了新的机遇,但是也带来了巨大的“创痛”。所以,研究哈代的这一思想,对于我们理解和鉴赏他的文学创作,是不可忽略的。
第二节 悲观主义思想的积极意义
哈代的悲观主义,尤其是“进化向善论”思想,是有着重要的积极意义的。在这种积极的悲观主义创作思想的基础上,哈代又形成了与之相应的命运观、时空观、宗教观以及自然观等等。
首先,在命运观方面,哈代的悲观主义思想表现得极为突出。哈代深受悲观主义哲学家叔本华和哈特曼等人的影响,认为宇宙间存在着一种超自然的“内在意志力”(Immanent Will)。这一意志力无所不在,没有意志,不知善恶,盲目作用,控制着宇宙间的一切。
哈代尽管在后来认为无意识的意志力将会获得意识,但是,在他从事小说创作的年代,意志力的盲目作用是他作品中所表现的一个重要内容。因为他缺乏对社会发展规律的深刻的认识和分析,所以在一系列社会事件面前感到不知所措,只能用命运的盲目作弄这一观点来进行解释,从而流露出一种人类永远无法逃脱悲剧命运摆布的无可奈何的困惑以及强烈的宿命论思想。这样,哈代小说中的主要人物,总是受到命运的嘲弄和伤害,总是在一种不能承受的压力之下努力而又绝望地挣扎。即使有的时候他作品中人物的失败是出于贫困、愚蠢或错误的选择,但是哈代“一定会再弄些偶然和巧合的因素,以及‘天意’等情景,使得结局只有凄惨可悲,毫无欢乐可言”。
“天意”确实是不能违拗的,哈代的作品中有许许多多出人意外的偶然事件,都表明了作者的宿命思想;面对命运的魔掌,人是无能为力的,等待他的只能是悲剧的命运。
正是出于命运的偶然,长篇小说《苔丝》中的苔丝写给克莱尔的信才被塞进了地毯之下,导致在新婚之夜被亲人所抛弃;《卡斯特桥市长》中的露赛妲才会在苦苦等待自己所热恋的亨察德的时候却等来了伐尔伏雷,在她有机会嫁给自己相爱多年的恋人时却对新出现的另一个男人一见钟情,从而导致了她和亨察德的悲剧命运。
可见,在命运观中,哈代片面地强调了人与命运的冲突,却忽略了社会的因素,从而削弱了作品的批判力量和社会意义,具有一定的局限性。
其次,哈代的悲观主义也反映在时空观方面。时空观也是理解哈代悲观主义思想的一个重要方面。
在空间方面,哈代的作品中常以宇宙空间的广袤无限来对照人类的微不足道,表现人类在宇宙空间极其渺小和无足轻重的思想。在他的笔下,就连人类所栖息的地球,也不过是一只遭到了病虫害的苹果,或者只能往月球投下一个极为渺小的阴影。
关于哈代作品中的时间问题,他主要是表现人的渺小、生命的短暂,以及时间的永恒。不过,他的作品中,有着多种层次的时间概念和多种不同的时间意识。既有单向的流动的时间,也有稳固不动的记忆的时间。正是这些不同的时间意识使得哈代常常感受到时间的魔力和悲剧的痛苦。
哈代善于以自己的作品来表现时间和空间的无限以及个人在时空中的有限。如在《苔丝》中,哈代用了一系列的比喻,来说明人类在宇宙空间的微不足道。他把站在四周环山的绿色平原上的苔丝比作一只“落在一张硕大无朋的台球桌上”的苍蝇,而且也像苍蝇一样,“于周围景物无足轻重”(第十六章);他还把大地比作一张凄凉单调的没鼻没眼的黄褐色的脸,只有两个姑娘(苔丝和玛莲)“像两只苍蝇一般,爬动在黄褐色的脸面上”(第四十三章)。在时间方面,哈代笔下的苔丝很早就意识到,她的生活只不过是过去的一长串人物中的一个,只不过是重复了别人的角色,“自己的性情以及过去所做的事,正和成千上万的人一个样儿……自己将来的命运和将来所做的事,也要和成千上万的人一个样”(第十九章)。
在塔尔勃塞牛奶场上,屋檐的木柱被大大小小的奶牛用肚皮磨得依然光滑发亮,而那些擦过肚皮的奶牛“早已堕入了不可思议的深渊,化为无知无觉的空茫”,太阳把现存的乳牛那简朴的身影准确地投射到墙上,“仿佛是在宫殿的墙壁上描绘宫廷美女的侧面像……又仿佛是很久以前在大理石上临摹奥林匹斯诸神,或亚历山大、恺撒和法老们的肖像”(第十六章)。作者就是以类似的描述来表现时间的永恒以及生命的短暂。
再则,从宗教观方面,也可以看出哈代悲观主义思想的产生和发展,以及哈代对宗教信仰的失望而形成的进化向善思想。在青少年时代,哈代曾经虔诚地信仰宗教,热情地参加教堂的宗教仪式。大约在他二十几岁的时候,由于受到现代科学思想的影响,他逐渐摈弃了基督教信仰,摈弃了有关上帝、拯救人世以及来生等思想,认为人类依靠上帝来拯救灵魂、来摆脱苦难是完全不可能的,所以他在自己的创作中,以有力的笔触抨击和批判封建的、虚伪的宗教教义。在《苔丝》中,当苔丝在树林里受害的时候,作者大声疾呼:“哪儿有保护苔丝的天使?哪儿有苔丝虔诚信仰的神明?”当苔丝的那个因冒犯社会道德而未施洗礼的婴孩夭折之后,这婴孩只能埋在“上帝允许荆棘生长”的教堂墓地的“寒酸破乱的角落”。当苔丝与克莱尔真心相爱时,以宗教为职业的克莱尔的兄长及其父亲却因为这不是“门当户对”的婚姻而不予接受。
还有,害过苔丝的亚雷克·德伯维尔后来竟然皈依宗教,还以宗教为幌子和工具来对苔丝进行更进一步的迫害。作者哈代也借苔丝之口,严厉地指责了宗教的罪恶与虚伪。就连书中那位虔信宗教的钱特·默茜,也是把“别人看来觉得伤心的事”看成是“上苍向她开颜”,按克莱尔的说法,是“极不自然地把人性献给了神力”。可以说,《苔丝》中贯穿着对宗教怀疑和批判的精神,并且歌颂了蔑视宗教伪善的叛逆女性。
他认识到人类依靠上帝来拯救灵魂、来摆脱苦难是完全不可能的,所以在自己的创作中,他以有力的笔触抨击和批判封建的、虚伪的宗教教义。这种批判,在他的短篇小说集《生活的嘲弄》、长篇小说《苔丝》和《无名的裘德》以及部分抒情诗和史诗剧《列王》中,表现得尤为激烈。
但是,哈代并没有因对上帝产生怀疑而跌进绝望的深渊,他虽然强烈地批判了宗教,并且放弃了对基督教义的信仰,但他如同俄国的托尔斯泰,却又去探索具有更高精神价值的并且结合了“科学知识”和“仁爱”的“新的宗教观”,他在为诗集《早期与晚期抒情诗》而写的序言中,就明确认为宗教是精神生活和情感生活的可见的符号。所以,他的“进化向善论”中也有着新的宗教说教的成分。
另外,哈代的战争观也是反映他悲观主义思想、关注人类命运的一个重要方面。战争是哈代创作中的一个重要的主题。由于经历了英布战争和第一次世界大战,他在诗中揭露战争是造成人民灾难的根源,暴露英布战争的虚伪狂热以及战争的残酷。哈代在诗中也通过战争与和平生活画面的对照,来激发人们对战争的谴责和对和平的向往。虽然哈代在创作中着重描写的是不同时期的三次战争,但反映了哈代始终如一的反战情绪,体现了强烈的悲观主义思想倾向。
最后,哈代的自然观也明确反映了他的悲观主义思想。这里所说的自然是指与人类生活和人类文明以及社会法则相对的自然界。在哈代的思想和创作中,他对自然的感受是较为复杂的。一方面,哈代酷爱描写自然的美景,力图在自然中寻找美的源泉;另一方面,在他的笔下,自然又是残酷的,自然界不仅有着凄凉的景象,难以像浪漫主义的自然那样给人类提供慰藉,而且自然意象本身也如同人类,处于一种相互对抗和争斗的状态,自然界的万物似乎成了人类的象征,像人类一样发出痛苦的呻吟,像人类一样展开着激烈的斗争,自然本身已经成了灾难的遭受者。哈代对自然的矛盾和分裂的感受力突出地表现在小说《还乡》、《苔丝》以及《灰色调》和《黑暗中的鸫鸟》等诗作中。如在《苔丝》中,作者在表述苔丝早年悲剧的时候,强调了自然界的冷酷的对立:“凡是有甜鸟欢唱的地方,总是有毒蛇嘶嘶地叫。”当苔丝在黑暗树林里被亚雷克猎取的时候,狩猎林原生的紫杉和橡树却耸立不动,“栖在树上的鸟儿正在安详温柔地做着最后一个睡梦”,身旁的一只只野兔也只是“偷偷地蹦来蹦去”,大自然以冷漠的态度对待苔丝的苦难,对她的受害无动于衷。可是到后来,当苔丝身处困境的时候,却有“一只嗓音粗哑的芦雀,从河边的树丛中,用悲哀、板滞的声音对她表示问候,那声音好像是断了交的故友似的”。
哈代在创作中所体现出来的上述以悲观主义为思想基础的命运观、时空观、宗教观以及自然观等,在他以后的诗歌创作,特别是在史诗剧《列王》中,也得到了充分的体现。遗憾的是,他的无意识的“内在意志力”直到最后也没有获取意识,无论是在他的以《无名的袭德》为结束的小说创作中,还是在以《他决意不再说话》为结束的诗歌创作中,“内在意志力”始终漫无目的、毫无意识地“播撒悲哀”和灾难。不过,哈代尽管未能认识社会苦难的根本原因,但他却以艺术家的眼光,在自己的创作中真实而又深刻地反映了19世纪后期英国社会的复杂尖锐的矛盾和冲突。
因此,哈代在不理解社会罪恶根源和社会弊端的症结所在、找不到解决矛盾的办法的情况下,产生了人生、宇宙都已失去目标的更为强烈的悲观主义情绪,发出一种听天由命、悲天悯人的感叹,流露出一种对人类永远无法逃脱悲剧命运摆布的无可奈何的悲哀和困惑以及“现代主义的创痛”。
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